mercredi 30 janvier 2008

Disappear


Je poursuis ma route
A laquelle prennent part de nouvelles ombres
Comme de nouvelles lumières
Je m'arrête
Je me retourne et observe
Je les vois
Les ombres, les fantômes, les peurs, les doutes, les désillusions
Ce passé qui m'a forgé, qui me fais si mal
Les chaînes qui me retiennent, mais qui lentement cèdent
Les douleurs sont toujours là
Vivantes et elles continuent à me faire saigner
Mes nombreuses cicatrices, mes bleus se sont atténués
Les larmes se sont asséchées
Le temps a passé mais je me souviens
Chaque moment, chaque image
Est gravé dans mon coeur, comme dans mon âme
Tristesse fera toujours partie de moi
Même si par moment, le sourire est là
Le regard, lui ne trompe pas
Pourtant de belles choses sont là
Mais quelque chose m'empêche de les vivre pleinement
Le passé
Je suis toujours moi
Plus triste que gaie
Les questions me rongent toujours
Pourquoi ? nul ne le sait
Même si aujourd'hui je serre une main dans la mienne
Même si mon coeur s'est un peu réchauffé
Il y a les mêmes automatismes qui reviennent
Peur de déception
Peur de trop vouloir
Peur de trop donner
Peur de replonger à nouveau
Et même si mon regard ne le montre pas
Tout au fond de moi je tremble
Encore...

Orchidée noire

dimanche 27 janvier 2008

My last breath


La pluie tombe sur ce corps meurtri
Un temps de pleurs, un temps de songes
La peur de n'être que mensonge
Perdue dans une profonde mélancolie
Elle espère la réponse à ses douleurs
Mais toujours s'effondre et se relève
La vie n'a plus de saveur, plus de couleurs
Juste celle du noir qui se révèle autour d'elle
La peur d'aimer, la peur de réouvrir son âme
De refaire les erreurs et s'écrouler en larmes
Pour mêler un peu de sang et encore fuir
Mais la pluie se renforce et l'alourdit
Alors elle ferme les yeux et s'assombrit d'avantage
Croit en l'oubli mais reste sage et anéantie

Aujourd'hui ça fait mal
Une profonde douleur
Qui vous bouffe de l'interieur
C'est comme être condamnée
A errer comme un fantôme
Et les mêmes idées noires ressurgissent
Parce que tu n'as plus la force
De te battre encore
Tout cela ne sert plus à rien
Mais la faiblesse l'emporte encore
Mais jusqu'à quand ?

Orchidée noire

mercredi 23 janvier 2008

I walk alone


Silence qui vous tue
Moi je n'en peux plus
A bout de mots, de rêves
Je n'ai plus de trève
Comme un papier qui se froisse
Un objet qui se casse
Flotte sur moi un voile
La mort tisse sa toile
J'ai envie de partir
Arrêter de souffrir
M'évader de ce monde
Lasse d'être une ombre

Je n'ai plus que ces mots
Pour laisser couler mon coeur
Me libérer de ces maux
Et me défaire de toutes ces peurs
Par les erreurs passées
Et tous ces coups reçus
Comprendre et accepter
Tout ce que je n'ai plus
Quand les regrets vous assènent
Vous narguent encore
C'est juste de la haine
Qui côtoie des remords
Je suis désolée
De n'être que moi
Une Orchidée noire
Qui tout ce qu'elle touche broie...

Orchidée noire

lundi 21 janvier 2008

Falling awake


C'est comme être désert
Vide de tout
A bout de mots, de rêves
Et voir encore la nuit doucement t'envahir
Où chaque étoile lentement s'éteint
Et la chaleur furtivement se dissipe
Pour laisser place au soir éternel
Etrange atmosphère qui t'entoure
Comme si le froid délicatement
Prennait possession de tout ton être
Plus de couleurs
Plus de songes
L'impression incessante de n'être
Que mensonge
Vouloir fuir encore loin
De cet obscur chemin
Mais des mains invisibles te retiennent encore
Bien trop faible pour lutter contre
Tu les laisse agir pour toi
Comme un pantin désarticulé
Une vulgaire poupée de chiffon
Au fond, quelle importance ?
Jamais tu n'as été ce que tu as voulu
Tes chimères bien vaines
Juste des espérances dérisoires
Face à ce monde si brutal
Il ne te reste rien
Que l'echo indescriptible
D'une plainte sans fin
Tu respires juste
De la mélancolie
Elle emplit ton âme et coule dans tes veines
Tristesse fera toujours partie de toi
Il est inutile de lutter
Elle t'emportera...

Orchidée noire

lundi 14 janvier 2008

Il n'y a plus de mots, juste des silences


Je ne suis qu'un vulgaire mensonge
Je m'enferme au creux d'un idéal songe
Mais bien vite me rattrape la triste réalité
Et toutes ces déceptions ne font que m'enfoncer
Larmes sur mes joues doucement coulent
Larmes de sang de mon bras doucement s'écoulent
Alors c'est comme si par ce rouge versé
Ma tristesse et mes peurs étaient soulagées
Et chaque goute qui hors de moi se glisse
Est comme un doux rêve qui se brise
Qui peut comprendre cette lancinante peine ?
Qui peut accumuler ainsi tant de haine ?
Dégout de moi-même, de la vie
Et pourtant encore en portant ce masque je souris
Qui pourrait entendre cette douleur incessante ?
Et chaque pas que je laisse, lentement s'efface
Ombre, je sombre, sans bruit je m'enfuit et passe...

Mi lumière mi ombre
Tantôt la clarté tantôt la pénombre
Elle sait sourire en pleurant
Comme pleurer en souriant
Vivre joie et mélancolie
Faire preuve d'une gentillesse immodérée
Comme d'une cruauté insatiable
Aimer et détester à la fois
Elle sait paraître calme alors que la rage la dévore
Haîr et l'exprimer tout en restant sereine
Et seules les personnes qui voient à travers le voile
Ne se trompent jamais
Car elles savent lire dans ses yeux
La couleur de son âme
De mon âme...

Orchidée noire

jeudi 10 janvier 2008

Des mots qui me tuent...


Les souvenirs lentement se dissipent
Comme la poussière semée par le vent
Les images partent en lambeaux
Comme usées par les jours qui passent
Tout se déchire, petit à petit
Pour ne rien laisser place qu'au vide
Les personnes du passé disparaissent avec le temps
Pour ne devenir que des ombres sans visages
Les espoirs, les rêves, tout est anéantit
Comme avalé par le néant
Qui lentement m'envahit...

Il y a des portes que le temps n'ouvrira pas
Des morceaux de moi cachés
Des envies ancrées au fond de mon être
Des rêves iréalisables
Des espérances vaines
Où 1000 questions restent sans réponses


Puis-je ôter ce masque ?
Ce sourire qui sonne faux, mais qui pourtant rassure les autres
Puis-je laisser éclater au grand jour
Ma tristesse, ma mélancolie, ma peine ?
Ma noirceur, mon dégout, ma haine ?
Lasse de toujours faire semblant
J'en viens à suffoquer, à m'étouffer
Puis-je ôter ce masque ?

Orchidée noire

samedi 5 janvier 2008

Quand viendra l'heure


Une fleur au grand malheur
Une fleur qui a peur
Une fleur qui perd ses couleurs
Une fleur écrasée par les autres coeurs
Remplis d'égoisme et de bonheur
Une fleur envahie de douleurs
De beaucoup de terreur
Une fleur, qui malheureusment, se meurt...

Le temps passe et je faiblis
Ils le savent, je leurs ai promis
J'ai promis de rester, de lutter
Mais ma tête me fais mal
Mon coeur saigne
J'ai envie de vomir
Je n'arrive pas...
Tout tourne autour de moi
Mais je vous jure que je lutte
Mais...
Je vois du rouge
Tout tourne autour de moi
Et je tombe, pardon...

Orchidée noire

jeudi 3 janvier 2008

Breakdown


Ma douleur reste lourde entre les sourires et les rires
Je ne comprends pas pourquoi je n'arrive pas à le dire...
Peut-être de peur d'affronter la honte et de ne pas pouvoir mentir
J'aimerai bien essayer de m'en sortir seule et stopper le pire
Je viens de compendre quelque chose
Le doute a son empire
C'est horrible d'être dans le doute... si je peux je le vire
Je pleure pour évacuer les griffes du mal que personne n'arrive à lire
Pourquoi la confiance ne gagne-t-elle pas ?
Pourquoi est-ce toujours le doute qui bat ?
Mes états d'âme ne changeront pas tant qu'elle sera là
J'ai peur... de cette douleur
Elle me fait perdre la tête, et me fait réagir comme il ne faut pas
Je m'en veux mais ce n'est pas de ma faute
Elle ne veut pas me quitter, cette douleur née il y a quelques temps
Mais la douleur reste...
Entre les rires et les sourires

Orchidée noire

mercredi 2 janvier 2008

Frozen inside


I feel this pain deep down inside,
Yet, lately it's been so easy to hide.
Taken so long to finally feel,
All these things that I know are real.
A chilling thought that they may come stumbling out,
Seems so easy to forget since I've tried so hard not to remember.
And it's hard, I want to let it out.
The only truth on the outside,
are the tears I seldom ely set free.
The inside, I've kept shielded,
it's but a memory, a dream.
The numbness has taken over,
Enveloped in the eery cold.
As my eyes shut each night,
I don't even think.
Wish I could heal all these invisible wounds,
but they are only scars.
Just bloody scars

Orchidée noire

What's the reason ?


Why does everything has to come to an end?
My happiness is short-lived.
Here I am, down on my knees, begging for euphoria.
O lord, im beseeching you to end all these misery and wretchedness quick.
Save my susceptible heart from anymore cuts and emotional scars.
Living in this hell of a world.
I’m just trying to keep myself afloat.
I'm drained.
I want no more of such torments.
I had enough.
Tears, bloodshot eyes and frowns, let them be vanished into the thin air.
Free my soul.
Set my heart at ease.

Orchidée noire