lundi 14 janvier 2008

Il n'y a plus de mots, juste des silences


Je ne suis qu'un vulgaire mensonge
Je m'enferme au creux d'un idéal songe
Mais bien vite me rattrape la triste réalité
Et toutes ces déceptions ne font que m'enfoncer
Larmes sur mes joues doucement coulent
Larmes de sang de mon bras doucement s'écoulent
Alors c'est comme si par ce rouge versé
Ma tristesse et mes peurs étaient soulagées
Et chaque goute qui hors de moi se glisse
Est comme un doux rêve qui se brise
Qui peut comprendre cette lancinante peine ?
Qui peut accumuler ainsi tant de haine ?
Dégout de moi-même, de la vie
Et pourtant encore en portant ce masque je souris
Qui pourrait entendre cette douleur incessante ?
Et chaque pas que je laisse, lentement s'efface
Ombre, je sombre, sans bruit je m'enfuit et passe...

Mi lumière mi ombre
Tantôt la clarté tantôt la pénombre
Elle sait sourire en pleurant
Comme pleurer en souriant
Vivre joie et mélancolie
Faire preuve d'une gentillesse immodérée
Comme d'une cruauté insatiable
Aimer et détester à la fois
Elle sait paraître calme alors que la rage la dévore
Haîr et l'exprimer tout en restant sereine
Et seules les personnes qui voient à travers le voile
Ne se trompent jamais
Car elles savent lire dans ses yeux
La couleur de son âme
De mon âme...

Orchidée noire

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